Merci
A cet instant précis, en écoutant la chanson "Prélude", j'ai éprouvé le besoin d'écrire ces quelques mots à vous toutes et tous. En les composant sur le clavier, ma vue se brouille. Chaque jour est un nouveau bonheur. Vos sourires, vos remarques, vos réactions sont surprenantes de tendresse et d'amour. Vous réussissez doucement à effacer quarante années de vie dissimulée. L'air que je respire aujourd'hui est celui du droit de vivre ma vie telle que je la souhaitais et c'est à vous que je le dois. Il est certain que sans Fabienne, je n'aurais jamais osé aller vers vous mais quel feu d'artifices. Peu importe les cons, c'est souvent l'ignorance qui les rend ainsi. Peu importe si je suis moins fortuné, je suis mille fois plus riche de vous avoir rencontrés. Un tel bonheur, c'est trop pour un seul cœur, c'est pourquoi je voulais vous le faire partager. Je n'aurais jamais imaginé que des grands artistes comme Yves Simon (pour mon livre) ou Georges Chelon m'autorisent à utiliser leurs œuvres pour vous crier tout le bonheur de vous avoir pour amis(es). Nous avons avant tous peur de nous avant d'avoir peur des autres. L'amour est un révélateur sans limite.
Pourtant je ne peux m'empêcher de penser à tous ceux et celles qui continuent de devoir vivre cachés pour ne pas être la risée des quolibets et là, je ne parle pas que des transgenres mais de toutes celles et ceux qui portent leur différence comme un fardeau. Je voudrais tant que vous leurs accordiez le même regard car c'est la même sensibilité qui les anime et la même souffrance qui les détruit. Le bonheur est à tout le monde et il est encore plus magnifique s'il se partage. Vous êtes les plus beaux ambassadeurs de la liberté… Vous me faites enfin espérer en l'humanité. Pourquoi la société entière n'est-elle pas capable d'autant de tolérance? La vie est si facile si on sait la respirer sans juger les autres…
Merci à vous… Je vous aime…
10 juin 2008